DOUX SOMMET
Le blanc, rien que le blanc
Un groupe s’enfonce dans la brume
Il disparaît
Elle suit plus loin
Isolée dans son cocon
Seule au milieu des autres
Ses pas sont étouffés
Ses pensées suspendues
Son allure ralentie
Calme et torpeur
Légèreté de l’instant
Lenteur de ses pas
La neige l’entoure
Douce
Le brouillard l’enveloppe
Epais
La montagne l’emporte, l’avale, l’étourdit
Avec sérénité
Véronique Rosset, été 1997